Entretenir son réseau d’évacuation pour limiter le développement des bactéries, source d’air vicié au bureau

En tant que propriétaire ou gestionnaire d’un immeuble tertiaire, vous êtes garant du bien-être et de la sécurité des personnes qui travaillent dans vos locaux. Synonyme d’inconfort et de perte de productivité, respirer un air vicié au bureau peut également représenter un risque pour la santé. La prolifération de bactéries dans les canalisations d’eaux usées constitue une cause possible de cette pollution intérieure. La mise en place d’actions curatives et préventives est indispensable pour maintenir une bonne qualité de l’air dans vos bâtiments.

La qualité de l’air des bureaux, un enjeu majeur

Pollution de l’air intérieur des bâtiments tertiaires

Entre 2013 et 2017, l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a réalisé une campagne nationale de mesures dans 150 immeubles de bureaux de plus de 50 personnes en France. Les données recueillies montrent que 8 % des lieux de travail présentent une forte pollution intérieure. La mauvaise qualité de l’air ambiant est liée à la présence de contaminants et à des facteurs environnementaux tels que la température, l’humidité ou une ventilation insuffisante.

On distingue trois grandes familles de polluants potentiellement présents dans l’air des bureaux :

  • Les polluants chimiques : il s’agit principalement de composés organiques volatils (COV), des molécules qui passent facilement à l’état gazeux comme le benzène, les terpènes ou le formaldéhyde.
  • Les polluants physiques : on trouve dans cette famille les particules fines issues du trafic routier, les métaux tels que le plomb, les poussières ainsi que les fibres comme l’amiante.
  • Les polluants biologiques : ce sont des organismes vivants, notamment des bactéries, virus, moisissures, champignons, acariens, spores et pollens.

Risques pour la santé et la productivité des employés

Contrairement à certaines idées reçues, l’air intérieur est cinq à sept fois plus pollué que l’air extérieur ! Les enjeux sanitaires sont énormes, car en zone tempérée nous vivons la majeure partie de notre existence en milieu confiné : maison, école, travail, etc. Le secteur tertiaire représente les trois quarts de la population active. Après le logement, le bureau est donc le lieu où nous passons le plus de temps : nous y sommes enfermés sept à huit heures par jour en moyenne.

La pollution de l’air intérieur des bâtiments entraîne des répercussions sur la santé physique et psychologique des personnes qui y travaillent. Les contaminants présents dans l’air sont en effet responsables de diverses pathologies : fatigue, maux de tête, problèmes respiratoires ou oculaires, allergies, etc. Les occupants peuvent également souffrir du syndrome des bâtiments malsains (SBM), un ensemble de symptômes médicalement inexpliqués.

Un air vicié engendre ainsi une baisse des performances des salariés et une hausse du taux d’absentéisme. Selon une étude, la productivité diminue de 10 à 15 % en période de forte pollution !

Les bactéries des eaux usées, source d’air vicié au bureau

Pollution biologique par des bactéries pathogènes

Le développement d’un foyer bactérien au sein des canalisations d’évacuation est une source de contamination de l’air intérieur du bâtiment. Les eaux usées contiennent en effet diverses souches de bactéries pathogènes, essentiellement d’origine fécale. Ces micro-organismes peuvent se propager par voie aérienne à l’intérieur de minuscules gouttelettes en suspension dans l’air, appelées aérosols.

En cas d’inhalation ou de contact, les bactéries à Gram négatif et les toxines qu’elles libèrent provoquent différents troubles : irritations des muqueuses, infections du système respiratoire ou digestif. Escherichia coli produit ainsi une entérotoxine responsable de désordres gastro-intestinaux. De même, l’exposition aux salmonelles entraîne des diarrhées et vomissements. Les légionelles sont quant à elles à l’origine d’une maladie pulmonaire grave, la légionellose.

BACTERIE PATHOGENE MALADIE, SYMPTOMES OU ORGANES AFFECTES
E. coli (entérotoxine) Diarrhée
Leptospira Fièvre, hépatite épidermique, méningite
Salmonella Gastro-entérite, vomissements
Shigella Colite, colique, diarrhée
Yersinia enterocolitica Fièvre, entérite, érythème
Clostridium tetani (bacille de Nicolaier) Tétanos
Pseudomonas aeruginosa (bacille pyocyanique) Inflammation des voies urinaires
Staphylococcus Abcès, inflammation des voies respiratoires
Streptococcus Infection locale, endocardite, otite
Klebsiella pneunomiae Pneumonie
Proteus Inflammation des voies urinaires

Principales bactéries pathogènes présentes dans les eaux usées

Source : ENS Lyon, Institut français de l’Éducation, Plateforme ACCES — Eduterre

 

Pollution chimique par fermentation bactérienne

Les eaux usées constituent un milieu favorable à la croissance des bactéries anaérobies en raison du manque d’oxygène. Ces micro-organismes dégradent la matière organique présente dans les canalisations d’évacuation, en particulier dans les eaux-vannes issues des toilettes. Cette décomposition biologique s’accompagne de rejets gazeux nauséabonds, source de mauvaises odeurs d’assainissement. Lorsque ces émanations désagréables se répandent à l’intérieur des bureaux, elles entraînent des nuisances olfactives qui diminuent le confort et la productivité des employés.

L’exposition à cet air pollué peut en outre présenter un danger pour les occupants du bâtiment. Responsable de la majorité des mauvaises odeurs de canalisation, le sulfure d’hydrogène (H2S) est ainsi un gaz extrêmement toxique, aux relents soufrés d’œuf pourri. À forte dose, son inhalation provoque la paralysie du nerf olfactif et de graves atteintes respiratoires qui peuvent conduire à une asphyxie mortelle.

Les solutions pour assainir l’air de vos locaux tertiaires

Recherche des mauvaises odeurs

En cas de pollution olfactive, vous devez donc agir rapidement afin de préserver la qualité de vie et la santé des personnes qui travaillent dans votre bâtiment. La prestation de recherche des odeurs proposée par ALSBOM se déroule en quatre phases :

  • Une enquête de terrain, qui nous permet de comprendre l’origine des nuisances grâce à l’étude du réseau d’évacuation et à des échanges avec les occupants de l’immeuble ;
  • L’identification de la nature et de la source des émanations, grâce à de nombreux tests et à des outils performants élaborés par notre département R&D ;
  • La neutralisation des odeurs, à travers la réalisation de travaux d’assainissement et de remise en conformité de vos canalisations d’eaux usées ;
  • La rédaction d’un rapport détaillé qui précise les résultats de nos analyses et les actions menées, ainsi que nos préconisations pour conserver un air sain de façon durable.

Notre procédé exclusif ALSBOM Odeur Contrôle permet d’éliminer les effluves nauséabonds afin d’éviter l’évacuation des bureaux pendant l’intervention de nos techniciens.

Maintenance du réseau d’évacuation des eaux usées

Au fil du temps, l’écoulement de l’eau dans les canalisations entraîne la formation d’un dépôt de tartre et de résidus organiques qui favorise le développement bactérien. Pour éviter la dissémination d’agents pathogènes dans l’environnement intérieur et l’apparition de mauvaises odeurs, il est donc indispensable d’entretenir régulièrement vos canalisations.

Notre procédé de maintenance biologique des réseaux d’eaux-vannes et d’eaux usées constitue une alternative écologique et durable aux méthodes de curage traditionnel. Son efficacité réside dans l’alliance de deux solutions qui fonctionnent en synergie :

  • Des composés physico-chimiques capables de dissoudre la couche de tarte incrustée ;
  • Des bactéries qui préviennent l’encrassage des canalisations.

Issus de souches naturelles, ces micro-organismes sont rigoureusement sélectionnés et ne présentent aucun danger pour l’homme et pour l’environnement.